RECORDS
Chorégraphie Mathilde Monnier
Plein 15 € - Réduit 10 € - LPV 2 € - Yoot 5 €
Spectacle en co-accueil avec la saison Montpellier Danse
Présentation
Un mouvement simple, le plus simple que l’on puisse imaginer, et dont le but n’est pas connu, agit déjà par lui-même, il prend une importance mystérieuse, solennelle.
Vassily Kandinsky
C’est en mai 2020, au cœur du premier confinement que Mathilde Monnier fait naître les premiers gestes de sa nouvelle pièce Records. Dans cette situation si paradoxale, entre trop-plein de paroles, de prédictions, d’images et de privations d’expérience réelle, détachés les uns des autres et immobiles, la chorégraphe trouve alors une réponse en allant chercher du côté de l’abstraction et de l’écriture musicale.
Prenant appui tout à la fois sur la voix de la soprano, cheffe d’orchestre et performeuse Barbara Hannigan lorsqu’elle interprète l’opéra de fin du monde Le Grand Macabre de Ligeti, et sur un espace vide composé de trois murs, la pièce explore, à travers les plans, les lignes, la verticalité et l’horizontalité d’une géométrie palpable, comment apprendre à vivre dans un espace dénudé et sans dépense inutile.
Records est une pièce pour six interprètes, six femmes qui habitent avec leur propre rythme cet espace à la fois clos et ouvert, où le mur devient figure d’appui, contre lequel elles se collent, s’appuient, qu’elles repoussent du dos, des mains, des pieds, comme une façon de figurer ce qui nous tient et nous retient, ce qui tient encore debout, malgré nous.
Biographie
Venue à la danse tardivement et après une expérience de danseuse dans
la compagnie de Viola Farber, Mathilde Monnier s’intéresse à la chorégraphie
dès 1984 alternant des créations de groupe et des créations solos,
duos.
De pièce en pièce, elle déjoue les attentes en présentant un travail en
constant renouvellement. Ses questionnements artistiques sont liés à des
problématiques d’écriture du mouvement en lien avec des questions plus
larges comme «l’en commun», le rapport à la musique, la mémoire.
Sa nomination à la tête du Centre chorégraphique de Montpellier en 1994
marque le début d’une période d’ouverture vers d’autres champs artistiques
ainsi qu’une réflexion en acte sur la direction d’un lieu institutionnel
et son partage.
Au CCN de Montpellier elle crée les premières résidences d’artistes (avant
la mise en place du dispositif par le ministère de la Culture), la formation
EXERCE, seule formation aujourd’hui master pour la chorégraphie, en
partenariat avec l’Université Paul Valéry.
Ses spectacles comme Pour Antigone, Déroutes, Les lieux de là, Surrogate
cities, Soapéra, Twin paradox sont invités sur les plus grandes scènes
et festivals internationaux.
Elle alterne la création de projets qu’elle signe seule avec des projets en
co-signature rencontrant différentes personnalités du monde de l’art :
Katerine, Christine Angot, La Ribot, Heiner Goebbels...
De 2014 à 2019, elle dirige le Centre National de la Danse à Pantin.
Distribution / Production
Avec Sophie Demeyer, Lucia Garcia Pulles, Lisanne Goodhue, I-Fang Lin, Carolina Passos Sousa, Florencia Vecino
Scénographie Jocelyn Cottencin
Dramaturgie Stéphane Bouquet
Créateur lumières Éric Wurtz
Créateur son Olivier Renouf
Costumes Laurence Alquier
Régie générale Emmanuel Fornès
Régie son Nicolas Houssin
Diffusion Nicolas Roux / Otto Productions
Diffusion internationale Julie Le Gall / Bureau Cokot
Création 7 octobre 2021, Théâtre la Vignette, Montpellier
| Production OTTO PRODUCTIONS / THÉÂTRE GARONNE
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre du programme New Settings
| Coproduction Compagnie MM, Théâtre National de Chaillot, Centre
Dramatique National de Valence, MA scène nationale Pays de Montbéliard,
Théâtre Populaire Romand de La Chaux-de-Fonds, CN D Centre national de la danse, et le Centre National de Danse Contemporaine d'Angers