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Pierre ou les ambiguïtés

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Moukden-Théâtre

La presse en parle :

> Ambiguïté affirmée, Jean-Pierre Han, Frictions (2012)
> Pierre ou les ambiguïtés, Aurélien Péréol, theatre-contemporain.net (2012)
> Pierre ou les ambiguïtés, Christine Friedel, Théâtre du blog (07/02/2012)
> Le Moukden-Théâtre ou l’expérience de la dialectique, Alice Carré, Agôn (16/02/2012)
> «Pierre ou les ambiguïtés» d’après Melville au théâtre de l’Echangeur, Floriane Toussaint, INFERNO (14/02/2012)
> Pierre ou les ambiguïtés: critique, Édith Rappoport, Journal de bord d’une accro (09/02/12)
> L’ambiguïté, pas la tiédeur, Laura Plas, Les Trois Coups (19/02/2012)
> Isabelle ou l’ambiguïté, de Leos Carax au Moukden-Théâtre, Jean-Pierre Thibaudat, Rue89 (10/02/2012)

Rencontre du lendemain n°5 autour de la création "Pierre ou les ambiguïtés", d'après Herman Melville, mis en scène par Olivier Coulon-Jablonka (cie Moukden Théâtre), avec l'enseignante Barbara Métais Chastagnier et le metteur en scène Olivier Coulon-Jablonka.

29 février 2012 > 2 mars 2012
Spectacle

Pierre ou les ambiguïtés

D’après Herman Melville

Mise en scène Olivier Coulon-Jablonka

Compagnie Moukden-Théâtre

[ France ]
Mercredi 29 fév 2012 / 19:15
Jeudi 1 Mar 2012 / 19:15
Vendredi 2 Mar 2012 / 20:30

Tarif 12 euros - Tarif réduit 8 euros - 2 euros tarif unique

Présentation

Avec Pierre ou les ambiguïtés, nous avons le plaisir d’accueilir la dernière création d’Olivier Coulon-Jablonka, jeune et talentueux metteur en scène dont nous suivons le travail avec enthousiasme depuis plusieurs années.

Après avoir monté Chez les nôtres à partir de La Mère de Gorki, la compagnie Moukden Théâtre s’attaque à l’oeuvre maudite d’Herman Melville, Pierre ou les ambiguïtés. Dans la première partie
de ce roman fleuve – dont le style et l’ “immoralité” furent vivement critiqués – Pierre apparaît au sortir de l’adolescence, jouissant d’un important capital et de la compagnie de sa “délicieuse fiancée”
Lucy. Mais l’idylle, figée dans un bonheur semblable à celui dont témoignent les contes, est interrompue par l’apparition d’une inconnue, qui se révèle être la soeur cachée du héros éponyme. Dès lors, afin de réparer la faute de son père défunt, Pierre décide de l’épouser et de quitter sa campagne natale pour la ville de New York. Cette décision provoque une fêlure dans le récit : déshérités, en proie à la misère et à la condamnation de leurs pairs, le couple incestueux, que rejoindra plus tard Lucy, sombre dans le désespoir et la folie meurtrière. Ce détour par la fiction, à rebours de la fascination éprouvée pour les histoires de “grands criminels”, est un moyen d’interroger théâtralement la manière dont nous décidons de lire l’Histoire qui nous précède. En cultivant les ressources du dispositif romanesque, notamment par la transformation de la voix narrative en personnage, la mise en scène semble multiplier les interrogations : est-ce le récit d’un égarement ? L’histoire d’une révélation ? Fallait-il seulement agir ? La parole du narrateur – tantôt encourageante, tantôt caustique face à l’idéalisme des personnages – nous plonge dans un dédale d’interprétations. Écrit dans une langue saisissante, déliée de toute psychologie, ce “roman de formation” paradoxal touche au coeur du nihilisme, comme pour nous inviter à retrouver le chemin d’un rapport à la vérité.

Biographie

Olivier Coulon-Jablonka

Après des études de philosophie à la Sorbonne, il intègre le Conservatoire national supérieur d’art dramatique en 2002. Il joue sous la direction de Joël Jouanneau, Yann-Joël Collin, Alain Béhar, Marie-José Malis. Au sein du Moukden-Théâtre, il met en scène des spectacles qui interrogent le rapport du théâtre à l’histoire, en confrontant texte classique et matériau documentaire contemporain. Après avoir travaillé sur des textes de Brecht et Müller, il monte Chez les nôtres d’après La Mère, roman de Gorki, Pierre ou les ambiguïtés d’après le roman d’Herman Melville, Paris nous appartient d’après La Vie parisienne d’Offenbach. Depuis 2013, il est membre de l’Ensemble artistique du CDN de Sartrouville. Il crée pour Odyssées en Yvelines 2016 Trois songes (Un procès de Socrate) d’après le Premier Alcibiade, Euthyphron et L’Apologie de Socrate de Platon, un spectacle à destination des ados pour les salles de classe.

Distribution / Production

D’après Herman Melville
Adaptation Eve Golac et Olivier Coulon-Jablonka
Traduction Pierre Leyris
Mise en scène Olivier Coulon-Jablonka
Direction musicale Johann Chauveau
Lumière Anne Vaglio
Regie Lumière Jérémie Alexandre
Scénographie Constance Arizoli
Costumes Delphine Brouard
Régie Générale Denis Hatt
Avec Anne Baudoux, Julie Boris, Johann Chauveau, Florent Cheipe, Eve Golac, Jean Marc Layer, Malvina Plegat, Guilaume Riant
Producteur déléguée : Moukden-Théâtre
Coproduction : Le Forum, Scène Conventionnée de Blanc-Mesnil ; Théâtre la Vignette-Université Paul-Valéry Montpellier