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Robert Cantarella

La presse en parle :

> Faire le Gilles, Robert Cantarella, Guillaume Rouleau, Ma Culture (28/06/2016)
> Robert Cantarella fait le Gilles, Yvon Le Scanff, Etudes (10/2011)
> Robert Cantarella, le timbre troublant de Gilles Deleuze, Armelle Héliot, Le Figaro (05/03/2013)
> Changement de décor : Robert Cantarella, Joëlle Gayot, France Culture (01/04/2012)
> [Camping au CND] Robert Cantarella fait toujours aussi bien le Gilles, Araso, Toute La Culture (06/07/2016)

Rencontre du lendemain
Mer. 14 nov.
Dans le cadre "Les Scènes du souvenir"
Rencontre singulière, passage(s) entre le théâtre et la philosophie, la proposition de Robert Cantarella nous convie devant une forme de théâtralité élémentaire, comme au plus proche de la pensée deleuzienne.
Avec l'équipe artistique et les enseignants-chercheurs
Didier Plassard et Barbara Métais-Chastanier
salle de répétition du théâtre - bât H
• entrée libre •

13 novembre 2012 > 14 novembre 2012
Spectacle

Faire le Gilles

de Robert Cantarella, Textes de Gille
[ France ]
Mardi 13 nov 2012 / 19:15
Mercredi 14 nov 2012 / 19:15
Durée : 2h
Tarif normal 12 euros / Tarif réduit 8 euros (étudiants, - de 25ans, demandeurs d'emploi, professionnels du spectacle) / Tarif unique 2 euros (concerts de l'ONM, festival OPEN et Lehrstuck! pièces d'apprentissage)

Présentation

Rencontre singulière, passage(s) entre théâtre et philosophie, la proposition de Robert Cantarella nous convie devant une forme de théâtralité élémentaire, comme au plus proche de la pensée deleuzienne.

L’imitation est-elle nécessairement simulacre ? Pastiche privé de toute vitalité ou pâle copie de "l’original" ? L’expérience menée par Robert Cantarella autour des séminaires de Gilles Deleuze nous prouve malicieusement le contraire. La reprise pas à pas, mots à mots d’une pensée qui se cherche et s’éprouve à travers la texture singulière d’une voix, redonne vie aux concepts de L’Anti-OEdipe ou de L’image-temps, au moyen d’un dispositif essentiellement théâtral. À l’aide d’oreillettes, qui lui indiquent rythmes, mouvements et achoppements de la parole philosophique, le metteur en scène (re-)produit non plus à la lettre, mais au souffle près les cours délivrés aux étudiants de Vincennes et Paris-VII dans les années 80. Redéployées dans un nouvel espace, intensifiées par la dynamique de l’adresse et la présence de Robert Cantarella, les idées se font nomades, joyeuses, vagabondes. Elles s’émancipent du livre et des figures autorisées à leur représentation, pour s’incarner le temps d’un spectacle devant de nouvelles assemblées. Empruntant les chemins d’une réflexion complexe, acteur et spectateurs en retrouvent ainsi la sensation, comme pour mieux apprendre – tel que le souhaitait Deleuze – à "bricoler" avec elle.

Biographie

Robert Cantarella

Né en 1957 à Marseille. Formation aux Beaux-Arts de Marseille. Élève d'Antoine Vitez à l'Ecole du Théâtre National de Chaillot.
Il fonde en 1983, le Théâtre du Quai de la Gare, puis crée, en 1985, la Compagnie des Ours avec la volonté de faire découvrir ou redécouvrir les auteurs du XXe siècle. En 1987, c’est la création d'Inventaires de Philippe Minyana. La pièce connaît un succès immédiat - tournée dans plus de 50 villes en France et à l'étranger - et marque le début d'une amitié et d'un compagnonnage avec l’auteur, dont Robert Cantarella monte successivement Les Petits Aquariums (1989), Les Guerriers (1991), Drames Brefs 1 (1 996), Anne-Laure et les fantômes (1999), puis Pièces (2001). Ensemble, ils cosignent la mise en scène du Sang chaud de la terre de Christophe Huysman.
Entre 1989 et 2007, Robert Cantarella a notamment mis en scène Le Voyage d'Henry Bernstein, Divertissements touristiques de Noëlle Renaude, Sourire des mondes souterrains de Lars Nören, Le Siège de Numance de Cervantès au Festival d'Avignon, J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne de Jean-Luc Lagarce, Sa Maison d'été de Jane Bowles, Oncle Vania de Tchekhov, Hamlet de William Shakespeare, Samedi, dimanche et lundi d'Eduardo de Filippo, Les Apparences sont trompeuses de Thomas Bernhard, Werther de Jules Massenet, 1ère mise en scène d’Opéra, Le Chemin de Damas, de August Strindberg et Hyppolite de Robert Garnier pour le Festival d’Avignon 2007.
Depuis 1993, Robert Cantarella exerce également une activité régulière de formation tant en France qu’à l’étranger notamment à Berlin, Cannes, Avignon, Rabbat et à la FEMIS.
En 1997, Robert Cantarella collabore à la rédaction et à l'édition du manifeste « Pour une formation à la mise en scène », éditions Entre/Vues. En 1999, il crée « l'Association Théâtres Écritures » ayant pour objet la réalisation et la publication d'une revue intitulée Frictions, pour favoriser la réflexion et la recherche dans le domaine du spectacle.
Robert Cantarella est nommé directeur du Centre Dramatique National de Dijon en juillet 2000. Il y crée le festival Frictions en mai, ayant pour vocation de montrer les formes nouvelles de l’écriture scénique.
Il publie en 2004 sa première œuvre de fiction : Le Chalet aux éditions Lignes dirigées par Michel Surya et réalise en 2005 son premier documentaire « carrosserie ».
En 2006, pour la création de ça va de Philippe Minyana, il réalise « la route », film de fiction d’une heure. De décembre 2005 à mars 2010, il a été co-directeur du CENTQUATRE à Paris, lieu de résidence d’artistes qu’ils ont sorti de terre pendant 4 ans.
Il revient au Festival d’Avignon en 2012 avec une création de Christophe Honoré, Un jeune se tue et avec les performances autour des cours de Gilles Deleuze intitulées Faire le Gilles. Il reprend aussi 27 ans après la mise en scène d’Inventaires de Minyana avec les mêmes actrices qu’à la création.

Distribution / Production

Textes Gilles Deleuze
Avec Robert Cantarella, Alexandre Meyer
Production R&C / Ménagerie de Verre (Paris)