FLAMENCO.

Présentation

« El Flamenco ha muerto » (Le flamenco est mort), annonce Niño de Elche. Et pourtant, c’est de ce genre musical dont l’artiste s’empare dans son treizième album, Flamenco. Mausoleo de Celebración Amor y Muerte, produit par Raül Refree. L’œuvre musicale, composée de quatorze cante, se présente comme un lieu de retrouvailles, une cérémonie intime où se font entendre la voix des morts et les rythmes d’un flamenco qui n’existe plus.

Ouvrant les portes d’un univers secret dont il détient les clés, Niño de Elche renouvelle le genre, entre modernité et tradition espagnole. Malgré le cadre cérémoniel et rituel de la mise en scène, l’artiste nous invite à une grande fête musicale, bouillonnante, jaillissante. Les formes et les structures du flamenco pur y sont passées au tamis d’une inventivité hétérodoxe sans cesse ravivée. Les chants nous transportent et nous font passer de la complainte née d’une perte amoureuse à la fièvre et à l’euphorie des festivités.