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▪ Mercredi 11 décembre de 14h à 16h
LE CHAMP DE LA LOI COMME ESPACE SCÉNOGRAPHIQUE

Rencontre-débat
Rencontre entre Rémy Cabrillac, Sylvain Huc et Marie Reverdy
La loi, en s’écrivant, définit la frontière entre son en dedans et son en-dehors. Elle désigne alors les identités de citoyen ou, au contraire, de hors-la-loi, de marginal, de transgresseur, de violateur. en ce sens, la loi se fait scénographie : elle délimite les espaces et les identités de ceux qui les habitent. Elle construit des murs, des portes ouvertes, des fenêtres condamnées, des passerelles, des ponts, pénètre les corps et les esprits. Elle signe le pacte social et impacte le corps individuel. dans un regard croisé entre la danse, le théâtre et le droit, nous discuterons librement de ce que pourrait être une « dramaturgie du droit ».
/ Au Théâtre la Vignette
/ Entrée libre

Document

Partenaires

  • Montpellier Danse 19 20
10 décembre 2019 > 11 décembre 2019
Spectacle

LEX

[danse]

Conception, chorégraphie, interprétation Sylvain Huc / Compagnie Divergences

Mardi 10 déc 2019 / 20:00
Mercredi 11 déc 2019 / 19:15
Durée : 55 min.
TP 15 € - TR 10 € - LPV 2 € - Yoot 5 € / Tarif super réduit 5€ / Tarif -de 18ans 5€

[Spectacle co-accueilli avec la Saison Montpellier Danse 2019-20]

Présentation

« Quels sont donc nos rapports à la Loi ? Respecter ou enfreindre nous disent peu ou prou la même chose. La Loi est l’autre avec lequel faire. »
/ Sylvain Huc

Partant de la nécessité de réinterroger sa pratique, ses outils et les raisons qui le poussent à « jeter des corps » sur un plateau de théâtre, le danseur et chorégraphe Sylvain Huc propose ici un solo dans l’objectif et le double sens de partir de soi. Et pour un tel point de départ, c'est à la Loi (lex) qu'il fait appel, comme le terrain privilégié pour explorer nos injonctions, nos interdits, nos pulsions autoritaires comme nos illusions de liberté revendiquée.
Considérant le corps comme un territoire éminemment légal, donc politique, Lex explore tout à la fois ce qui contraint comme ce qui autorise, ce qui est obligé ou est autorisé. La scène se fait le lieu d'une négociation perpétuelle entre l'assujettissement volontaire et la désobéissance, entre le corps du danseur et les éléments scéniques avec lesquels il dialogue : du costume créé par Rachel Garcia, des lumières de Pascale Bongiovanni à l'univers sonore et musical de Fabrice Planquette.
En forme d'observation anthropologique d’un corps qui « s'organise », Lex mêle le crépusculaire et l'épidermique, le social et le biologique, le barbare et le civilisé, pour une performance physique en forme de pourparlers. 

Biographie

SYLVAIN HUC
Après une formation universitaire en histoire et histoire de l’art où il achève un essai d’anthropologie politique en histoire grecque autour de « Bestialité, sauvagerie et sexualité féminine en Grèce classique », c’est de manière abrupte et inattendue que Sylvain Huc découvre la danse contemporaine. Il intègre alors la formation du CDC de Toulouse en 2003. Après un parcours d’interprète (Richard Nadal, La Zampa, Coraline Lamaison, Laura Scozzi...) il prend la direction de la compagnie Divergences en 2014.
Son travail se caractérise par une approche avant tout physique et très attachée au corps plus qu’à la danse proprement dite. Sa première création, Le Petit Chaperon Rouge, pièce jeune public, jouée 250 fois en France et en Europe pose les bases d’un travail chorégraphique singulier qui privilégie le corps, ses états, sa consistance en interaction très forte avec le son et la lumière. Rotkäppchen, déclinaison adulte du même conte meurtrier, poursuit l’exploration de ce travail charnel entre érotisme et cruauté. Vient ensuite Kapput, pièce pour quatre interprètes qui s’attache au motif de l’échec et du ratage. Boys don’t cry en 2016, trio masculin qui a été présenté aux Hivernales lors du Festival d’Avignon explore le viril, ses injonctions, ses impasses et ses fragilités. Dans le prolongement de ce travail sur le masculin, il créé Gameboy avec un groupe d’étudiants lors d’un laboratoire de recherche. En 2018, il crée Sujets pour le festival Montpellier Danse, quintette décisif et contemplation d’une nudité chorégraphique autant que plastique. S’il place bien le corps au centre de tous ses travaux, Sylvain Huc aime le mettre en relation avec un environnement délicat ou brutal. Il crée ainsi un tissu de sensations et d’émotions avec lequel le corps se déploie tour à tour savant ou sauvage. Son solo, LEX, est présenté à Roubaix lors du festival Le Grand Bain en mars 2019. Sylvain Huc est soutenu au sein du réseau des Centres de développement chorégraphique nationaux, en particulier par ceux de Roubaix (Le Gymnase), Toulouse (La Place de la danse), Avignon (Les Hivernales) et Uzès (La Maison).
/ www.ciedivergences.com

Distribution / Production

Assistant, photographe, vidéaste Loran Chourrau
Assistante Mathilde Olivares
Dramaturgie Thomas Pondevie
Regard extérieur Jan Martens
Création lumières Pascale Bongiovanni
Régie générale et lumières Manfred Armand
Musique Fabrice Planquette
Régie son Arnaud Clément
Création costumes, scénographie Rachel Garcia

| Production Cie Divergences
| Coproduction Le Gymnase, Le Gymnase / CDCN Roubaix - Hauts-de-France, 2 Angles - Relais culturel régional de Flers
LEX est soutenu dans le cadre d’une résidence croisée menée en partenariat avec ICI–CCN Montpellier - Occitanie / Pyrénées-Méditerranée / Direction Christian Rizzo, La Place de la Danse - CDCN Toulouse/Occitanie, La Maison CDCN Uzès Gard Occitanie, Centre Français de Berlin et Bureau du Théâtre et de la danse / Institut français d’Allemagne | Avec le soutien du ThéâtredelaCité - CDN Toulouse Occitanie, O espaço do tempo, Circuit-Est - centre chorégraphique, La Briqueterie - CDCN du Val-de-Marne | La Cie Divergences est conventionnée par le Ministère de la Culture / Drac Occitanie et par la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée et soutenue par le département du Lot et la Communauté de communes Cazals-Salviac